Antigym®, Rencontres Multidisciplines

Antigym® et Femmes enceintes…

Il y a quelques années, la vie m’a laissé la possibilité de faire germer une petite graine dans mon ventre…(ou plus exactement dans mon utérus, mais c’est moins poétique et encore que…)

J’étais déjà à l’époque praticienne certifiée Antigym®.

J’ai alors pu gouter au plaisir de ce travail sur mon corps, corps qui semblait à la fois s’adapter si vite et en même temps me perdre un peu dans mes ressentis, tout en faisant une grande place à ma partie instinctive et animale.

J’ai eu la chance de vivre une grossesse vraiment facile, sans complication particulière. Je souffrais de maux légers, surtout au début. Il me fallait manger ou boire vite lorsque j’avais faim ou soif. Je détestais la voiture qui m’a toujours été inconfortable tout du long de ma grossesse (d’ailleurs en y repensant tous les transports m’ont été désagréables…)

Je me suis permise aussi de mettre en place un rythme de vie qui m’a permis d’appréhender les changements de mon corps et surtout de les accepter.

Il n’était pas évidemment pour moi de voir, de sentir tous ces changements.

Je me sentais parfois un peu démuni par mes sensations. Je me demandais souvent si ce que je ressentais était dû à la grossesse ou dû à moi, ma vie du moment, mes humeurs…ou de nouveau ma grossesse ?

J’ai relu le livre « A corps consentant » de Thérèse Bertherat.

Ce qu’elle écrivait avait beaucoup de sens pour moi et je faisais des mouvements lorsque je le pouvais.

Et puis je suis partie en stage d’Antigym® avec une amie et collègue à moi auprès d’une autre collègue, Aline Vantz à Nantes.

3 jours de stage.

J’étais à ce moment là à un peu moins de 5 mois de grossesse.

Quel bonheur de passer ce temps avec moi !!

Depuis plusieurs mois, je n’entendais parler que de mon bébé et de mon corps de femme qui change, les examens, l’analyse du pipi, les prises de sang…

Et là, j’ai pu vraiment me reconnecter à moi, à mes sensations nouvelles dans les mouvements d’Antigym®. N’étant pas dans le bien ou le mal faire dans ce travail, lorsque la position sur le dos m’était inconfortable ou trop longue, je me tournais sur le côté et je poursuivais.

En écoutant le travail qu’Aline nous proposait, j’ai pu et eu vraiment la sensation de me retrouver moi, mes limites, mes possibilités, mes émotions, mes interrogations et j’étais moins sur mon bébé grandissant dans mon ventre.

Dans les mouvements proposés, j’ai pu ressentir que je faisais de la place pour moi et de la place pour lui. C’était une sensation agréable que de, à la fois, percevoir cette fusion immuable de la mère qui porte son enfant et en même temps d’intégrer que j’étais avant tout moi, femme, accompagnant mon enfant à grandir pour le laisser sortir (et partir) un jour.

  • Mon dos s’est apaisé mon ventre relâché… ma respiration plus profonde... et le dernier jour du stage, mon ventre étant beaucoup plus malléable, mon petit poisson, comme je le nommais à l’époque a montré son contentement...

C’est comme si j’avais refait de la place  pour nous deux, aussi bien physiquement que psychologiquement.

Quelques mois plus tard, à presque 7 mois de grossesse, je retournais à Paris en formation pour mon stage dit de maturité.

Mon ventre était bien plus volumineux.

J’avais vraiment accepté le rythme de ma grossesse, rythme dans le sens de la vie qui passe, de marcher lentement ou en tout cas à la vitesse qu’il m’était confortable de prendre pour moi (ce qui était lent), rythme du petit poisson qui bouge, rythme du corps qui se prépare doucement pour l’accouchement…

  • Bref j’appréhendais, à ce stade de ma grossesse, le travail tout à fait différemment car il m’était évident que maintenant la majorité de mes possibilités (ou non possibilités) musculaires était en grande partie dû à ma grossesse avancée.

Mais là encore, j’ai été séduite par cette sensation de me retrouver, de retrouver mes sensations. Personne ne me parlait de mon bébé (ou très peu), je n’étais pas là pour lui mais vraiment pour moi.

Par conséquent, j’ai pu encore au travers des mouvements proposés, ressentir cette sensation agréable de faire de la place, à mon bébé mais aussi à moi, à mes organes un peu perturbés par le manque de place. J’ai pu redonner de la mobilité, de la souplesse à ma colonne vertébrale…Allonger à plat dos, j’ai pu même parfois avoir l’impression que mon bébé s’était « étalé » dans la largeur, tout tranquille (je ne le portais quasiment que devant).

J’ai fait de nombreuses choses au cours de ma grossesse : du chant prénatal, quelques séances de sophrologie, de la piscine en prépa.

Mais, incontestablement, c’est le travail que j’ai fait en Antigym® qui m’a le plus marqué et accompagné dans cette évolution de mon corps.

Faire de la place pour soi et pour son bébé autant physiquement que psychologiquement, c’est une sacrée belle aventure lorsqu’on est enceinte…

Tous mes cycles hebdomadaires accueillent les femmes enceintes, ainsi que les Rencontres Multidisciplines, et je propose également un travail plus spécifique pour des petits groupes de femmes enceintes en associant la musique…

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