Antigym®, Rencontres Multidisciplines

Une belle rencontre…

Aujourd’hui lundi 30 mars, j’avais prévu une jolie rencontre multidiscipline…

Antigym® et Musique

Lorsque j’ai découvert cet instrument apaisant qu’est la kalimba, j’ai tout de suite été envoutée par ses sonorités, sa mélodie, son harmonie naturelle.

  • Il m’a été instinctif d’en jouer et très vite, j’ai eu envie de raconter des histoires dessus (ce que je suis par ailleurs en train de faire pour un autre projet artistique…)

Cet instrument est arrivé dans ma vie en novembre dernier. J’avais déjà pris la décision (difficile) de quitter mon ancien cabinet pour développer le travail dans une petite salle attenante à mon domicile.

Cette décision a été tellement difficile que lorsque j’ai fait chanter ce petit bijou de sonorité, cela a contribué à alléger le poids que j’avais en moi.

Du coup lorsque le rythme professionnel s’est installé en janvier dernier dans ma nouvelle salle, j’ai eu très vite envie de vous proposer un nouveau projet.

Un projet qui, là encore, avait du sens pour moi et du sens avec le travail que je vous propose au quotidien en Antigym®.

Je vous ai donc proposé une Rencontre Multidiscipline : Antigym® et Musique avec comme instrument la kalimba.

(Je propose également des ateliers et séance Antigym® et Musique pour les femmes enceintes avec la kalimba comme instrument apaisant et relaxant dans ce moment de la vie si fort.)

Une Rencontre de 3 heures pour :

  • Laisser le temps aux mots d’entrer en vous,
  • Laisser la note s’imprégner et trouver un rythme apaisant et naturel avec votre corps,
  • Se reposer entre chaque mouvement et le vécu de chaque expérience,
  • Laisser les notes entrer en résonnance avec les propres « notes » de votre corps.

Mais voilà, parfois ça ne se passe pas toujours comme on l’aimerait.

  • J’ai donc enregistré pour vous une musique avec la kalimba, musique que j’aurais proposé pendant cette belle rencontre, en ce lundi 30 mars

(Je joue en live pendant la rencontre, il peut parfois y avoir un support enregistré qui me fait office de fond sonore.)

L’enregistrement est fait avec les moyens du bord, il est donc possible que ça grésille un peu par moment…

Je vous conseille pour l’écouter, de vous mettre au calme (au plus que vous le pouvez) et ne mettez pas le son trop fort pour ne pas faire grésiller vos enceintes.

Vous pouvez si vous en avez envie vous allonger confortablement, ou bien assis les yeux fermés, ou bien encore les yeux ouverts pour une autre qualité d’écoute, ni mieux, ni moins bien, juste différente.

Belle écoute,

Antigym®, Rencontres Multidisciplines

Antigym® et Femmes enceintes…

Il y a quelques années, la vie m’a laissé la possibilité de faire germer une petite graine dans mon ventre…(ou plus exactement dans mon utérus, mais c’est moins poétique et encore que…)

J’étais déjà à l’époque praticienne certifiée Antigym®.

J’ai alors pu gouter au plaisir de ce travail sur mon corps, corps qui semblait à la fois s’adapter si vite et en même temps me perdre un peu dans mes ressentis, tout en faisant une grande place à ma partie instinctive et animale.

J’ai eu la chance de vivre une grossesse vraiment facile, sans complication particulière. Je souffrais de maux légers, surtout au début. Il me fallait manger ou boire vite lorsque j’avais faim ou soif. Je détestais la voiture qui m’a toujours été inconfortable tout du long de ma grossesse (d’ailleurs en y repensant tous les transports m’ont été désagréables…)

Je me suis permise aussi de mettre en place un rythme de vie qui m’a permis d’appréhender les changements de mon corps et surtout de les accepter.

Il n’était pas évidemment pour moi de voir, de sentir tous ces changements.

Je me sentais parfois un peu démuni par mes sensations. Je me demandais souvent si ce que je ressentais était dû à la grossesse ou dû à moi, ma vie du moment, mes humeurs…ou de nouveau ma grossesse ?

J’ai relu le livre « A corps consentant » de Thérèse Bertherat.

Ce qu’elle écrivait avait beaucoup de sens pour moi et je faisais des mouvements lorsque je le pouvais.

Et puis je suis partie en stage d’Antigym® avec une amie et collègue à moi auprès d’une autre collègue, Aline Vantz à Nantes.

3 jours de stage.

J’étais à ce moment là à un peu moins de 5 mois de grossesse.

Quel bonheur de passer ce temps avec moi !!

Depuis plusieurs mois, je n’entendais parler que de mon bébé et de mon corps de femme qui change, les examens, l’analyse du pipi, les prises de sang…

Et là, j’ai pu vraiment me reconnecter à moi, à mes sensations nouvelles dans les mouvements d’Antigym®. N’étant pas dans le bien ou le mal faire dans ce travail, lorsque la position sur le dos m’était inconfortable ou trop longue, je me tournais sur le côté et je poursuivais.

En écoutant le travail qu’Aline nous proposait, j’ai pu et eu vraiment la sensation de me retrouver moi, mes limites, mes possibilités, mes émotions, mes interrogations et j’étais moins sur mon bébé grandissant dans mon ventre.

Dans les mouvements proposés, j’ai pu ressentir que je faisais de la place pour moi et de la place pour lui. C’était une sensation agréable que de, à la fois, percevoir cette fusion immuable de la mère qui porte son enfant et en même temps d’intégrer que j’étais avant tout moi, femme, accompagnant mon enfant à grandir pour le laisser sortir (et partir) un jour.

  • Mon dos s’est apaisé mon ventre relâché… ma respiration plus profonde... et le dernier jour du stage, mon ventre étant beaucoup plus malléable, mon petit poisson, comme je le nommais à l’époque a montré son contentement...

C’est comme si j’avais refait de la place  pour nous deux, aussi bien physiquement que psychologiquement.

Quelques mois plus tard, à presque 7 mois de grossesse, je retournais à Paris en formation pour mon stage dit de maturité.

Mon ventre était bien plus volumineux.

J’avais vraiment accepté le rythme de ma grossesse, rythme dans le sens de la vie qui passe, de marcher lentement ou en tout cas à la vitesse qu’il m’était confortable de prendre pour moi (ce qui était lent), rythme du petit poisson qui bouge, rythme du corps qui se prépare doucement pour l’accouchement…

  • Bref j’appréhendais, à ce stade de ma grossesse, le travail tout à fait différemment car il m’était évident que maintenant la majorité de mes possibilités (ou non possibilités) musculaires était en grande partie dû à ma grossesse avancée.

Mais là encore, j’ai été séduite par cette sensation de me retrouver, de retrouver mes sensations. Personne ne me parlait de mon bébé (ou très peu), je n’étais pas là pour lui mais vraiment pour moi.

Par conséquent, j’ai pu encore au travers des mouvements proposés, ressentir cette sensation agréable de faire de la place, à mon bébé mais aussi à moi, à mes organes un peu perturbés par le manque de place. J’ai pu redonner de la mobilité, de la souplesse à ma colonne vertébrale…Allonger à plat dos, j’ai pu même parfois avoir l’impression que mon bébé s’était « étalé » dans la largeur, tout tranquille (je ne le portais quasiment que devant).

J’ai fait de nombreuses choses au cours de ma grossesse : du chant prénatal, quelques séances de sophrologie, de la piscine en prépa.

Mais, incontestablement, c’est le travail que j’ai fait en Antigym® qui m’a le plus marqué et accompagné dans cette évolution de mon corps.

Faire de la place pour soi et pour son bébé autant physiquement que psychologiquement, c’est une sacrée belle aventure lorsqu’on est enceinte…

Tous mes cycles hebdomadaires accueillent les femmes enceintes, ainsi que les Rencontres Multidisciplines, et je propose également un travail plus spécifique pour des petits groupes de femmes enceintes en associant la musique…

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