Recettes, Zéro déchets

Desserts onctueux et crémeux au chocolat pour tous…

Depuis 3 ans, je fais le choix de consommer autrement au quotidien.

Je fais le choix des produits que j’ingère et que je donne à ma famille, et je fais le choix de faire beaucoup maison pour éviter les emballages.

Après l’étape des yaourts maison (incontournable lorsqu’on commence à vouloir réduire ses déchets et manger autrement), le sujet des desserts est vite arrivé…

J’ai une famille de gourmands (moi incluse). C’est comme ça.

Alors je ne voulais pas que zéro déchet rime avec privation ou restriction.

Oups une marque s’est glissée dans l’image…comme je n’achète qu’en vrac ce type de produit, c’est un abus de langage, c’est bien évidemment de la FECULE DE MAÏS !

La crème au chocolat étant un des desserts favoris de ma tribu, il a fallu que je trouve une solution si je voulais mener à bien ce projet…

D’autant que je n’affectionne pas les flans au chocolat ! J’aime quand la texture fait un peu coulante mais pas trop, un peu crème mais pas gelée (un peu comme une marque que je ne citerai pas mais dont la première lettre est un D….)

J’ai trouvé plusieurs recettes sur la sphère virtuelle, mais je ne voulais ni œufs, ni crème fraiche dedans pour une histoire de conservation, et de produits (plus les recettes ont d’ingrédients, plus au quotidien c’est pénible…)

Et puis j’ai trouvé une recette toute simple.

  • 4 ingrédients.
  • 10 minutes à faire maximum et un régal pour les papilles.

Voici donc ma recette de crème au chocolat qui a contenté tout le monde et que je fais régulièrement depuis 3 ans !

Voyage culinaire :

  • Je mélange les ingrédients secs, puis je rajoute le lait en mélangeant tout le temps.
  • Une fois bien mélangé, je mets sur le feu et je tourne jusqu’à ce que la texture me convienne (en sachant que la cuisson va encore se poursuivre un peu une fois le feu éteint).

Les premières fois, elles étaient trop coulantes, les fois suivantes trop épaisses et puis j’ai trouvé le truc visuel qui me fait arrêter la cuisson et verser la préparation dans mes pots. Il va donc vous falloir explorer afin de trouver la votre de technique.

  • Je laisse refroidir à température ambiante, puis je mets au réfrigérateur.
  • J’en fais 8 pots de 80gr environ. Les pots du commerce sont bien trop gros, je trouve. Cette quantité suffit donc amplement et pour les récalcitrants qui ont encore faim et bien le fruit est toujours le bienvenu avec ou après !

Vous pouvez essayer des sucres différents (roux, complet, rapadura…), des laits différents (avoine, amande…). Je n’ai pas tout testé mais de nos expériences, souvent la texture reste quasiment pareil mais le goût s’en retrouve modifié. Nous avons aimé avec une certaine marque de lait d’avoine (dont je ne me souviens plus le non) mais pas avec une autre, le lait d’amande rend trop fort par rapport au chocolat, lait de riz et coco, je ne crois pas avoir essayé. Les sucres ne confèrent pas la même force au chocolat ! Il vous faudra donc tester !

En terme de conservation, je ne pourrais vous dire combien de temps ils se gardent, parce qu’en 3 ou 4 jours dans ma tribu, il n’y en a plus !

La saveur est surprenante au départ parce que beaucoup plus intense en chocolat (d’autant que par rapport à la recette originale, je mets 10gr de moins de sucre, il y avait donc initialement 60gr de sucre) que les crèmes du commerce mais aujourd’hui moi je trouve ces derniers insipides et vulgaires ! Pour rien au monde je ne reviendrais en arrière !

Régalez-vous !

Recettes

Gourmandise au chocolat quand rien ne va…

En cette période particulière (et sur laquelle je ne m’étalerais pas puisque ce site et blog n’en ont pas la vocation), il est vrai que le moral des troupes oscille, fluctue et sur cette fin de semaine, je l’ai senti… plutôt dans le bas que dans le haut et ce, pour tout le monde, moi comprise.

Dans ces moments là, dans ma tête ça turbine fort.

Ma tribu, c’est ma tribu et mon rôle est que le moral de ma tribu remonte.

J’ai un remède pour ça.

Un bien et vraiment efficace.

(Je l’applique vraiment dans les moments de drames profonds qui peuvent varier entre une mauvaise note, une peine de cœur, des soucis de boulot… mais aussi pour régaler mes invités).

Mon remède donc est le fondant au chocolat ou plus exactement le coulant au chocolat…

Cette recette, je l’ai trouvé il y a bien des années (ma sacro-sainte bible personnelle (à savoir mon téléphone…et oui, je suis de cette génération…mea culpa) m’indique le 2 aout 2010…).

A l’époque, je « voyageais » beaucoup sur les blogs de cuisine et j’avais trouvé cette recette tout à fait séduisante…malheureusement je ne pourrais plus vous partager de quel blog cela provient car je n’en ai plus la référence…

Au fil des années, je l’ai toujours suivi scrupuleusement mais j’ai fini quand même par avoir mes préférences d’ingrédients, de chocolat…

Voici donc cette recette pour 6 ramequins (soit donc 6 personnes) :

Ingrédients :

100gr de chocolat noir (j’ai une forte préférence pour les chocolats pâtissiers à 70% notamment la marque L…t (je n’en écrirais pas plus car il n’est pas question de faire de pub ici) )

100 gr de beurre (je prends toujours du beurre salé, ça rajoute cette petite saveur…miam !)

90 gr de sucre (roux, je préfère et en plus je le trouve en vrac à ma petite épicerie préférée de Poitiers : l’Effet Bocal, et souvent je n’en mets que 80gr voire moins et je mets du sucre de fleur de coco, quoiqu’il arrive je préfère toujours mettre un peu moins que 90gr)

3 œufs

45gr de farine (la mienne est de la T65 mais toutes font l’affaire, il faudrait d’ailleurs que je teste avec de la farine d’épeautre)

Et c’est tout !

Voyage culinaire :

– Dans un saladier, fouetter les 3 œufs et y ajouter le sucre. Battre au fouet pour que le mélange mousse un peu.

– Dans une casserole, casser le chocolat en morceau. Y ajouter le beurre salé en morceau et faire fondre.

– Incorporer le mélange chocolat/beurre fondu dans le saladier en mélangeant au fur et à mesure.

– Une fois bien mélangé, ajouter en 2 ou 3 fois la farine et mélanger bien à chaque fois.

Quand les yeux nous annoncent que ça va être délicieusement bon…l’attente en est insupportable !!

– Verser dans vos ramequins.

Vos desserts sont maintenant prêts à aller au four (et oui ! là est tout le truc !).

Je les prépare souvent le matin pour le midi ou le soir, mais c’est tellement rapide à faire que parfois au moment du fromage, il me prend l’envie d’en faire, du coup je préchauffe mon four et hop là, sinon ils attendent sagement au réfrigérateur. (A noter : ils se conservent très bien au congélateur, c’est juste que la cuisson sera plus longue (souvent le double de temps)).

« Si j’avance mon doigt un tout petit peu… comme maman prend une photo… elle ne devrait pas me voir… »

L’art de la cuisson :

Je préchauffe mon four, chaleur tournante à environ 180°.

Puis j’y glisse mes desserts et là pour une bonne réussite tout est dans la cuisson… et oui parce que si les précieux ramequins chauffent trop, on se retrouve avec des muffins ! c’est sympa mais ce n’est pas le projet !!

Il m’a fallu de nombreux tests pour arriver à un résultat satisfaisant pour mes papilles exigeantes (surtout en période difficile). Chaque changement de four est un vrai problème…tout se joue à la minute presque…

Donc dans mon four, je mets 7 à 8 minutes (en fonction du temps que j’ai laissé préchauffer) puis je rajoute une minute si besoin voire deux mais je fais une à la fois et je vérifie !

Le truc c’est de bien observer vos ramequins et leur contenu !

(oui parce que si vous utilisez un moule en silicone ou des moules individuels en alu ou en verre, ce n’est pas la même chose !! personnellement j’ai abandonné les 2 premiers pour 1) le silicone, on a des doutes pour la santé et surtout en terme de cuisson et de démoulage pour la présentation c’est l’enfer ! (enfin moi ça m’a gonflé) et 2) l’alu c’est pas très bon non plus pour la santé et pour l’environnement, donc j’ai opté pour des moules en verre trouvé de seconde main et ça me va très bien !!).

Donc l’observation : le dessert doit avoir très légèrement gonflé sur les bords (ce qui indique que cette partie a cuit en premier). L’étape délicate est donc la partie du milieu…si ça a gonflé et craquelé, c’est presque que c’est trop tard ! Votre dessert a trop cuit…il faut donc trouver VOTRE truc visuel qui vous va bien pour que le bord soit cuit et le milieu coulant.

Peut-être trouverez-vous directement du premier coup ou peut-être vous faudra-t-il un peu de temps, mais même quand il n’est pas assez cuit ou trop cuit, c’est un délice.

Je le sers avec une glace au caramel ou à la vanille. Ça c’est aussi une histoire de goût !!

Lors de la préparation, des petits doigts se sont vite glissés pour se régaler…et autant vous dire qu’une fois sortis du four, avec cette bonne odeur de chocolat, ma tribu a retrouvé son sourire.

Du bonheur simple et efficace que j’en aurais presque oublié de prendre la photo de fin!!